Pierre-Yves Le Jeune
A propos
La rue de Tanger à Paris, près des boulevards extérieurs de La Villette et de La Chapelle, traverse les derniers quartiers du Paris populaire et métissé d’aujourd’hui. Ici se côtoient hommes et femmes de tous horizons, de toutes classes sociales de toutes cultures, commerçants et sans-papiers, artisans et truands notoires, anciens ouvriers et bobos pionniers, épicerie fine et boucherie hallal.
C’est aussi dans cette rue, au numéro 8, que se trouvait un célèbre bal musette : le Tourbillon. Lancé en 1926, le Tourb’ (pour les intimes) vit passer les plus grands noms de l’accordéon et de la chanson française de l’époque. Il symbolise à lui seul le Paris mythique de l’entre deux guerre et de la libération.
Ce n’est donc par hasard que nos trois artistes ont choisis de donner à leur musique le nom de cette petite rue du dix-neuvième arrondissement. Au delà du brassage culturel qu’elle symbolise, de l’héritage qu’elle porte en elle, la rue de Tanger appelle aussi au voyage. Un voyage vers un pays rêvé où les airs d’accordéons se mélangent aux tambours d’Afrique et d’Orient, où la valse musette fricote avec le chaâbi algérois. Las-bas, Jo Privat y a rendez-vous avec Dahmane El Arrachi et Tony Murena avec Rabih Abou-Khalil.
Ainsi, au-delà d’une simple rencontre musicale entre trois brillants instrumentistes, d'une recette musicale convenue, Rue de Tanger emmène son public vers un imaginaire où la musique serait l’écho des luttes pour un monde qui croit encore aux vertus de l’échange, de la rencontre et du partage.
Nouvel album
Rue de Tanger
Rue de Tanger
RUE DE TANGER // Simone
RUE DE TANGER // Retrospection
RUE DE TANGER // Simone trailer
RUE DE TANGER // Chez Odette
Joyeusement impertinent. Déjà une signature.
Alex Dutilh, France Musique
On aime
Jazz Mag
Quelque chose de très passionnant, souvent rempli d’émotions, de passions, d’humanité.
Notes de jazz
Pour se faire une idée, il faut écouter les sept titres de l’album et tomber comme nous sous le charme, tout particulièrement du morceau intitulé « Rétrospection », la pièce maîtresse de l’album.
Citizen Jazz